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Étienne Poirier



Biographie

Étienne Poirier a grandi dans le quartier Sainte-Rose à Laval. C’est à dix ans, en lisant L’île au trésor, qu’il a découvert son goût pour les lettres, goût qu’il a entretenu tout au long de ses études. Et il a étudié longtemps! Après l’université, la vie l’a promené à Montréal, puis à Manawan, une petite communauté autochtone du Nord lanaudois, qui lui a inspiré ses deux premiers romans pour la jeunesse, La clé de la nuit (sélectionné par Communication-Jeunesse) et L’envol du pygargue (finaliste au prix Québec/Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse 2011). Son troisième roman, Qu’est-ce qui fait courir Mamadi?, est finaliste à plusieurs prix littéraires, comme le prix Jeunesse des libraires du Québec 2014. Aux éditions Dominique et compagnie, il a participé au recueil de nouvelles Malédictions au manoir et a publié Tristan au pays des géants, une histoire tendre et sensible sur le sujet de l'intimidation. Étienne Poirier habite maintenant la Mauricie. Il a longtemps enseigné le français dans une petite réserve atikamekw.


Révélations loufoques

Quel genre d’enfant étiez-vous à l'école ?
À l’école, j’étais un garçon allumé et très curieux, même si j’aimais bien faire rire mes camarades de classe. J’ai toujours aimé apprendre, pour moi c’est un des grands plaisirs de la vie.
J’étais rêveur aussi. J’aimais imaginer des univers où je me mettais en scène. Je me demandais souvent où j’irais si j’avais une machine à voyager dans le temps.


Racontez-nous une de vos plus grosses bêtises.
Quand j’étais enfant, j’aimais déjà inventer des histoires. J’imagine que je devais trouver ça plus intéressant que la réalité… Bref, j’ai déjà fait croire à des amis que, bébé, je m’étais trouvé dans la même pouponnière qu’un tigre. Mes parents ont déjà été invités à l’école pour venir parler de notre vie sur la ferme… que nous n’avons jamais habitée!

Quel est votre meilleur souvenir de lecture ?
J’en ai des tonnes! Mais le livre qui m’a le plus marqué, je pense, est « L’île au trésor », de Robert L. Stevenson, un récit d’aventures qui met en scène des pirates. J’ai lu ce livre une douzaine de fois.

Quels sont les personnages de fiction que vous préférez ?
Difficile à dire. J’aime l’écriture, le style d’un auteur et le rythme des mots plus que les personnages, je pense. Mais disons que j’ai un faible pour le méchant dans « L’île au trésor ». Long John Silver est un personnage fascinant. Il est menteur, tricheur et si bon manipulateur qu’on se surprend à le trouver sympathique par moment. Il réussit à tromper même le lecteur, c’est tout dire!

Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Je m’inspire beaucoup de l’actualité et de mon rapport à mes enfants. Je suis très à l’écoute de ce que je ressens face au monde et j’essaie toujours de traduire en images les sentiments que je vis. C’est ce qui me donne des idées.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la littérature jeunesse ?
C’est un peu par hasard que j’en suis venu à la littérature pour la jeunesse. J’ai baigné dans un monde d’ados pendant près de quinze ans. De plus, j’ai deux garçons que j’adore voir grandir. Tout ça me remet en contact constamment avec mon enfance à moi. Ça devient mon univers. Dès lors, j’écris là-dessus.

Révélez-nous un détail intéressant qu'aucun journaliste ne connaît !
Je m’intéresse aux champignons et à l’astronomie. J’aime faire de la bicyclette, des promenades en forêt et pêcher des poissons. Un jour, je vais remporter le prix du Gouverneur Général. Ça, aucun journaliste ne le sait encore.

Quand, où et comment travaillez-vous?
Me mettre au travail est parfois difficile. Normalement, j’essaie de travailler le matin, quand je réussis à être seul à la maison. Sauf que je ne suis pas d’un naturel matinal… Je parviens à faire avancer mes histoires quand j’arrive à me faire croire qu’il y a urgence ou que le temps presse. J’aime bien travailler à la table de la cuisine. Ça me donne l’occasion de regarder dehors souvent.

Que souhaitez-vous dire à vos lecteurs ?
Merci. Sincèrement, je n’ai pas grand-chose à dire de plus que merci. Sans les lecteurs, les livres n’ont pas de vie. Vous faites vivre mes histoires, alors merci.

Une petite question hors sujet pour terminer : quel est votre plat préféré ?
Les carrés aux dattes, la lasagne, le doré en filet, les hamburgers, les sandwichs aux tomates, la salade césar, la réglisse, le chocolat, la soupe à l’oignon, l’omelette aux champignons sauvages, bref, à peu près tout ce qui s’avale…


Bibliographie

 
Livres publiés sous la marque DOMINIQUE ET COMPAGNIE
Malédictions au manoir
3 histoires de Tristan et ses amis
Une caravelle nommée Bourlinguette
Tristan au pays des géants
Tristan dans l’île mystérieuse
Tristan au stade des champions
Tristan au bal de juin
 


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