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Photo : Martine Landry
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Agnès Grimaudwww.agnesgrimaud.ca |
BiographieEnfant, Agnès Grimaud navigue d’un pays à l’autre. Elle quitte sa France natale à l’âge de sept mois, sur un paquebot. Elle habite, tour à tour, au Québec, en Iran, en Allemagne et en Bretagne. Adulte, elle jette l’ancre sur une île immense, Montréal, mais continue à vivre, dans son esprit, comme une aventurière.
Enfant, Agnès aime la lecture et l’écriture. Elle joue à la maîtresse d’école avec ses toutous. Beaucoup plus tard, de vrais élèves viennent remplacer les animaux en peluche. Aujourd’hui, elle enseigne le français et la littérature au Collège Lionel-Groulx.
Enfant, Agnès rêve de devenir romancière pour faire naître toutes sortes de personnages. Rendue grande, elle se consacre à sa famille et donne la vie à trois adorables enfants. Pendant ce temps, elle n’écrit pas. Du moins, c’est ce qu’elle croit. Puis, un jour, elle comprend qu’elle n’a jamais cessé d’écrire en pensée, d’une rêverie à l’autre, d’un livre à l’autre et même d’un enfant à l’autre. Comme dans la vie tout est lié, ce n’est certainement pas un hasard si elle a composé (sur papier, pas dans sa tête !) son premier roman pour son fils aîné. Ce n’est pas un hasard non plus si, dans Effroyable Mémère, incroyable sorcière, les personnages sont toujours sur la route et que les formules magiques doivent rimer.
Révélations loufoquesQuel genre d’enfant étiez-vous à l’école ? J’étais une élève appliquée. J’aimais toutes les matières, que ce soit le français, le latin ou les sciences, à l’exception de la physique et de l’allemand. Je passais mes cours d’allemand à faire des nœuds avec mon mouchoir de tissu.
Racontez-nous une de vos plus grosses bêtises ? J’étais sage comme une image. Comme une image de dessin animé, parce que j’étais un vrai moulin à paroles. J’avais tant de choses à raconter que je n’avais pas le temps de faire des grosses bêtises. Seulement des petites !
Quel est votre meilleur souvenir de lecture ? J’adorais les aventures du Club des Cinq d’Enid Blyton. Leurs enquêtes policières m’emballaient. J’étais amoureuse du plus âgé de la bande, le beau et raisonnable François, et je m’identifiais à Claude, fille unique et véritable garçon manqué comme moi !
Quels sont les personnages de fiction que vous préférez ? Les aventuriers, les passionnés, les dégourdis et Mafalda.
Quelles sont vos sources d’inspiration ? J’attrape mille et une choses en suspens dans l’air. Je puise aussi beaucoup dans mes souvenirs. Parfois, il y a quelque chose qui me tombe dans l’oreille : un mot ou encore une expression.
Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la littérature jeunesse ? J’ai toujours voulu écrire et j’ai toujours aimé les enfants. Curieusement, je n’avais jamais songé à la littérature jeunesse. Ce sont les circonstances qui ont fait en sorte que mon premier roman s’adresse à des jeunes. En effet, à l’origine, j’ai imaginé le personnage d’Effroyable Mémère pour mon fils aîné alors âgé de six ans.
Révélez-nous un détail intéressant qu’aucun journaliste ne connaît ! Reposez-moi cette question dans dix ans quand je serai devenue célèbre (rires).
Que souhaitez-vous dire à vos lecteurs ? Que, contrairement aux portes, les livres peuvent s’ouvrir et se fermer aussi souvent qu’on veut, sans aucun risque de courant d’air.
Une petite question hors sujet pour terminer : quel est votre plat préféré ? Il m’est presque impossible de résister à un dessert chocolaté. Le Sacher Torte et le Pavé royal sont mes gâteaux préférés. Par contre, je déteste le boudin noir.
Bibliographie
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