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Martine Poulin |
BiographiePour commencer je viens d’un milieu modeste dans lequel nous avions la chance de s’épanouir musicalement ou par le dessin. Je suis la troisième d’une fratrie de neuf et je suis l’ainée des filles. Malheureusement je n’avais aucun talent pour la musique ou pour l’art visuel. Par contre j’avais beaucoup d’imaginations mais je ne savais pas quoi faire avec.
En français j’étais bonne en composition, mais en grammaire, je ne retenais pas les règles, tout comme à la maison d’ailleurs. Si tu me permets de résumer ainsi, je défiais l’autorité. J’aimais l’histoire, mon professeur était très intéressant, je buvais ses mots. J’avais toujours hâte au prochain cours, je me demandais souvent où ils nous amèneraient.
Je crois que mon goût d’inclure des parties de l’histoire me vient de là, tant qu’à la poésie, je pense que ça fait partie de moi et de mes nombreuses rêveries.
À seize ans j’ai quitté le nid familial afin de trouver ma propre voie. Dès lors je me suis mis à écrire, au début pour combler ma solitude, plus tard pour me dicter les règles de vie que je voulais adopter.
Il arrivait souvent que mes proches me demandaient d’écrire à leur place, un petit mot dans une carte. Un jour on m’a même demandé d’écrire une lettre d’amour qui devait se terminer par une demande en mariage.
J’ai participé à plusieurs ateliers d’écriture, ainsi qu’à plusieurs concours littéraires. Je n’en ai jamais remporté un, mais ce qui comptais le plus pour moi, c’était d’envoyer mon texte et d’être lue.
Aujourd’hui je désire écrire pour les jeunes. Je travaille présentement à un roman, qui cette fois-ci s’adressera à un public de 12 ans et plus. L’histoire ce déroule en Mongolie durant les grandes guerres de territoires. Il y a des personnages qui ont existés mais d’autres qui sont totalement inventés.
Ce qui me plaît avec la littérature jeunesse, c’est tout ce qu’on peu transmettre. Qu’il s’agisse d’un bout d’histoire ou de fiction, la réaction est immédiate. C’est comme marché sur un fil de fer, sans filet, à 50 pieds dans les airs et j’adore ça!
À l’aube de ma retraite j’aimerais que ça devienne plus qu’un passe temps, je voudrais réaliser mon rêve, je veux partager l’imaginaire qui m’habite depuis si longtemps.
Bibliographie
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