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André Rivest |
BiographieLorsqu’il était jeune, André Rivest était déjà passionné par le dessin. Sa spécialité était l’illustration de… joueurs de Hockey où il fabriquait lui-même ses propres cartes. Son engouement l’a amené à devenir entraîneur de base-ball et de Hockey, au niveau Pee Wee, le niveau où évolue son fils.
En ce qui concerne sa carrière professionnelle, il a d’abord débuter comme sérigraphe. L’art visuel graphique ne l’intéressait guère. Il a alors bifurqué vers l’illustration de mode. En 1994, André Rivest fait son entré dans le journal La Presse à titre d’illustrateur et de graphiste. Passionné par ce travail, il s’est aussitôt senti comme un poisson dans l’eau! Parallèlement à cela, il a illustré de nombreux albums jeunesse.
Originaire de la campagne, André Rivest avait pourtant, longtemps hésité à entreprendre une carrière d’illustrateur. En effet, l’absence de modèle le faisait douter de ses chances de réussite dans ce milieu artistique.
Côté loisir, André Rivert avoue être un amoureux de la nature et du plein-air. Il pratique très régulièrement de nombreux sports comme la marche en montagne, le canot et le cyclisme. Il s’adonne également à la peinture où il créait des œuvres plus contemporaines que ses albums illustrés!
Révélations loufoquesQuel genre d'enfant étiez-vous à l’école ? Comme beaucoup de futurs illustrateurs, les marges de mes cahiers étaient très décorées ! Je dois admettre que parfois je mettais plus d’ardeur à illustrer ces marges plutôt qu’à suivre le cours (surtout la chimie!).
Racontez-nous une de vos plus grosses bêtises. Lorsque j’étais petit (6 ou 7 ans), mes parents avaient une ferme où il élevaient plusieurs animaux dont quelques poules. Ma mère recueillait quotidiennement les œufs qu’elle revendait. Ce jour-là, la cueillette fût particulièrement bonne. Elle réussit à emplir plusieurs étages de la boîte de carton qui lui servait de caisse d’œuf. La caisse était juste en bas du comptoir sous l’étagère qui contenait la jarre à biscuit. Mes biscuits préférés. Ma mère entra alors… Surpris à chaparder un biscuit, je perdis l’équilibre. Et vlan! Je me retrouvai bien assis dans la caisse sur une omelette géante! Ma mère, tordue de rire, n’a jamais vraiment réussi à me gronder sérieusement.
Quel est votre meilleur souvenir de lecture ? Sans contredit, les albums illustrés d’Astérix et de Lucky Luke. Pour moi, Goscinny reste à jamais un des meilleurs auteurs de bandes dessinées.
Quels sont les personnages de fiction que vous préférez ? Néo et Trinity dans la Matrice, Wile E. Coyote, un sympathique et ingénieux looser, l’inspecteur Wallander d’Henning Mankell, l’inspecteur Clousot de la Panthère rose aussi, Bob l’éponge pour sa douce absurdité à l’Américaine.
Quelles sont vos sources d'inspiration ? La source primaire fut les dessin animés d’Hanna Barbera. Spécialement le Bugs Bunny Road Hour Show où j’appréciais particulièrement les luttes incessantes entre le roadrunner et l’indestructible coyote.
Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la littérature jeunesse ? Il s’agit d’un vieux rêve. J’ai toujours voulu voir mes illustrations sur un livre près du comptoir d’une librairie!
Révélez-nous un détail intéressant qu'aucun journaliste ne connaît ! Assez difficile car je travaille dans un journal ! Ici, j’ai dessiné de tout. J’ai illustré le dopage au Tour de France, l’économie allemande qui pique du nez ou les problèmes de l’appendice de Patrick Roy. Les albums illustrés sont — vous le comprendrez — un vrai régal pour moi. La chose que peu de gens savent est que plus mon style mature, moins je dessine. Au début de ma carrière, j’avais tendance à «surdessinner», à trop en mettre. Maintenant, je laisse l’inspiration me guider et adopte très souvent le premier jet que je ne fais que colorer. J’adore la spontanéité et l’expressivité de cette technique.
Que souhaitez-vous dire à vos lecteurs ? Lisez. Lisez abondamment, goulûment. Ne vous laissez pas abrutir par la télé et les jeux vidéo. Plongez tête première dans ces univers sans frontières imaginés par les auteurs et illustrateurs. N’ayez surtout pas peur d’essayer vous-même et créez vos univers. Tout est bon. Seuls les livres ne connaissent aucune frontières.
Une petite question hors sujet pour terminer : quel est votre plat préféré ? Le Jell-o trois couleurs avec des ananas au fond.
Bibliographie
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