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Édith Bourget



Biographie

NOTE BIOGRAPHIQUE



Artiste effervescente, Édith Bourget est née à Lévis (Québec, Canada). Sensible à la beauté du monde, des couleurs et des mots, elle a toujours su que l’écriture et la peinture prendraient une grande place dans sa vie. Elle a étudié en communication graphique et en création littéraire à l’Université Laval, a travaillé en publicité puis s’est consacrée à la création d’expositions multidisciplinaires amalgamant tableaux, poèmes, performance et installation. Ses oeuvres ont été vues au Canada, en Haïti et à plusieurs endroits en Europe.

Vivant et créant à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, Édith Bourget a publié plus de vingt livres pour les jeunes de tous les âges: albums, recueils de poèmes et romans. Grâce à ses livres, elle a participé à plusieurs tournées scolaires à la grandeur du Canada. Écrivant en français, elle rencontre des élèves francophones ou en immersion française. Au cours des années, elle a, entre autres, présenté ses livres à des classes à Saint-Jean, Halifax, Moncton, Montréal, Toronto, Winnipeg, Lethbridge, Vancouver et Whitehorse.

En 2016, elle publie Gabrielle au bout du monde, un roman pour adolescents chez Soulières éditeur, et Gentils monstres, aux Éditions la Grande Marée, un album unissant ses poèmes et ses aquarelles. En 2015, elle a publié Lili Tutti-Frutti (album, Bouton d’or Acadie), Un vrai cauchemar et Opération Noël (romans, Boréal Maboul) et Besoin d’air (roman pour ados, Dominique et compagnie). Ses deux premiers recueils de poèmes chez Soulières éditeur, Autour de Gabrielle et Les saisons d’Henri, ont été finalistes aux Prix littéraires du Gouverneur général du Canada. Autour de Gabrielle a reçu le Prix France-Acadie. L’auteure a participé au collectif Oh ! la vache ! (Soulières éditeur) qui a été finaliste au Prix TD 2011.

Édith Bourget a obtenu des bourses de création du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick. Elle a fait des stages en reliure et en gravure au Musée royal de Mariemont (Belgique). Elle a été invitée à des festivals et à des tournées d’auteurs au Canada (WordFest, Vancouver International Writers Festival, Métropolis bleu, Petits bonheurs, Lire à tout vent, Idélire, Hackmatack) et à l’étranger (La Bataille des livres, Suisse, 2008, la Fête du livre de Merlieux, France, 2013) où elle a côtoyé des créateurs de toute la Francophonie. Elle a séjourné en Haïti, écrit un livre à Paris, présenté son travail de création en France, en Belgique, en Suisse, en Haïti et au Canada. De 1991 à 2013, elle a été critique littéraire pour la revue Lurelu, spécialisée en littérature jeunesse.

L’auteure collectionne les albums illustrés. Dans chacun, elle y trouve un monde de beauté à l’image du cœur généreux d’un créateur ; elle s’y sent conviée à la fête de la vie. Elle adore le chocolat noir, les oranges sanguines, le parfum des lilas, Barcelone, Sydney, Paris, New York, le cinéma, les jardins botaniques.

Édith Bourget aime voyager, rencontrer des gens de partout et parler de son travail de création aux petits et aux grands. Elle veut rester en mouvement, elever des défis, découvrir de nouveaux lieux car tout cela lui permet de mieux comprendre le monde et de nourrir ses œuvres.

Elle rêve de paix et espère que ses mots et ses tableaux contribueront à alléger des cœurs, à ouvrir des yeux, à donner envie de protéger la vie.














Révélations loufoques

Quel genre d’enfant étiez-vous à l'école ?
J’étais timide et sage. Vraiment très très sage, trop peut-être. Je voulais tellement apprendre tout et vite que j’ouvrais grand mes oreilles quand l’enseignante expliquait. J’adorais les dictées et je visais toujours de ne pas avoir de fautes, ce qui n’arrivait pas toujours évidemment. Je me souviens de la fois où j’ai eu sept fautes ! Horreur et honte ! Maman disait que lorsqu’on lisait beaucoup, on apprenait l’orthographe sans s’en rendre compte parce que nos yeux photographiaient les mots. Je trouvais que c’était un super bon truc, alors, je lisais beaucoup. Maintenant, je lis encore beaucoup… et j’écris aussi des livres.

Racontez-nous une de vos plus grosses bêtises.
Pour éviter de raconter une bêtise, j’ai envie de dire que je suis parfaite, mais qui me croirait ? Alors… J’étais très petite, quatre ans peut-être. Maman venait de finir de repasser. Elle dépose son fer encore chaud loin sur le comptoir de la cuisine en m’expliquant que c’est très chaud et me fait promettre de ne pas y toucher. Moi, je me demande bien qu’est-ce que ça veut dire très chaud. Maman part faire des courses. Pendant que papa est occupé à autre chose, en douce, j’avance une chaise près du comptoir et je mets mon index sur le fer. Ayoye ! Je réussis à ne pas crier, je descends de la chaise, la replace et va m’asseoir dans un fauteuil du salon. À son retour, en me voyant si tranquille, maman devine que quelque chose ne va pas et me demande : qu’est-ce que tu as, ma petite Édith ? Et là, j’éclate en sanglots, lui montre mon doigt. Bien sûr, elle m’a consolée. Moi, je n’ai plus jamais touché à un fer à repasser. Jamais. Il ne faut donc pas s’étonner si mes vêtements sont parfois un peu froissés.

Quel est votre meilleur souvenir de lecture ?
J’ai beaucoup de beaux souvenirs. À la maison, nous avions une édition de l’Encyclopédie pour la jeunesse, un trésor pour moi parce qu’il y avait des textes sur différents sujets. J’adorais ceux qui traitaient de la mythologie. À l’école, nous pouvions emprunter deux livres par quinze jours. C’était bien peu pour moi et pour plusieurs de mes camarades. Alors, nous nous échangions nos livres et nous les lisions en classe, en écoutant d’une oreille ce que racontait l’enseignante. Je me souviens que maman achetait toujours un livre quand elle allait à l’épicerie. Elle adorait John Steinbeck et Han Suyin. Elle s’installait dans la balançoire pour lire et mes sœurs et moi, faisions de même. Nous passions de longues heures ainsi à lire ensemble. Bonheur…

Quels sont les personnages de fiction que vous préférez ?
J’aime les personnages qui ont du caractère, qui cherchent à comprendre le monde, qui savent qu’ils ont un pouvoir sur leur vie et la vie en général. Ceux qui vivent à cent kilomètres à l’heure.

Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Bien sûr, la vie ! Et la vie, ça veut dire observer le monde, voyager, rencontrer des gens, aimer, agir…

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la littérature jeunesse ?
J’ai su très tôt que je consacrerais ma vie à l’art. J’ai longtemps hésité entre les arts visuels et l’écriture. Un événement a fait pencher la balance : j’ai remporté un concours d’affiches quand j’étais au secondaire. Je me suis donc inscrite en graphisme. Je toujours continué mes recherches personnelles en arts. J’ai peint et exposé dans de nombreux endroits au Canada et à l’étranger. J’aime explorer, essayer de nouvelles choses. Alors que je croyais devenir un jour illustratrice, ma démarche artistique m’a plutôt amené à écrire des poèmes et des histoires pour les jeunes. J’avais déjà des cheveux gris quand mon premier livre a été publié.

Révélez-nous un détail intéressant qu'aucun journaliste ne connaît !
Bon, bon, bon, il faut maintenant que je révèle un secret. Je n’en révélerai qu’un seul : mon papa me surnommait sauterelle de galerie parce que j’étais plutôt active et que je bougeais vite.

Que souhaitez-vous dire à vos lecteurs ?
L’été, j’écris souvent dans mon jardin, sous la pergola. Je suis entourée de fleurs et d’arbres, il y a aussi un minuscule étang où j’ai des poissons rouges. Au cours des mois, le jardin change et j’ai de nombreux visiteurs ailés. Tout bouge et j’adore ça. J’écris lentement et je prends le temps de regarder mon jardin, je m’y promène et je reviens à l’ordinateur pour parfois n’écrire qu’une phrase. L’hiver, je m’installe devant la fenêtre donnant sur mon jardin. Je travaille à plusieurs projets en même temps, sans me mettre de pression. Je préfère travailler lentement, mais sûrement. Je réfléchis beaucoup avant de me lancer, j’ordonne mes idées et tout devient plus facile. J’adore cette gymnastique intellectuelle.

Une petite question hors sujet pour terminer : quel est votre plat préféré ?
J’adore la salade de fruits et je dois dire que, d’après mes invités, je fais les meilleures salades de fruits au monde.


Bibliographie

 
Livres publiés sous la marque DOMINIQUE ET COMPAGNIE
Besoin d’air
Le cœur en chocolat
La classe de madame Caroline
Hourra pour Clara !
Chut, Rosalie!
Zut, Félix !
Courage, Émile !
On t’aime, Zoé !
 


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