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Robert Soulières



Biographie

Robert Soulières est né le 4 janvier 1950 à Montréal. Il a fait des études en Lettres, mais il a obtenu un diplôme en Information scolaire et professionnelle de l’Université du Québec à Montréal. Il a travaillé deux ans dans ce secteur avant de devenir agent d’information pour la Commission scolaire St-Jérôme, métier qu’il a exercé durant une douzaine d’années. Il a également été coordonnateur du secteur des communications lors de la Finale des jeux du Québec en 1997 à St-Jérôme. Entretemps, il a dirigé durant six ans la revue Lurelu. la seule revue exclusivement consacrée à la littérature québécoise pour la jeunesse.

C’est en 1987 qu’il devient directeur des éditions puis vice-président aux éditions Pierre Tisseyre, pour les secteurs adulte et jeunesse. Il y publie 250 romans pour la jeunesse et une cinquantaine d’ouvrages pour les adultes. Neuf ans plus tard, en 1996, il décide de fonder sa propre maison d’édition Soulières éditeur. Qui compte aujourd’hui 90 ouvrages.

Jusqu’à aujourd’hui, Robert Soulières a publié 33 albums ou courts romans, 17 romans et 21 nouvelles. Six de ses livres ont été primés : Le visiteur du soir a obtenu le prix Alvine-Bélisle, Casse-tête chinois a mérité le prix du Conseil des Arts du Canada, Un cadavre de classe a remporté le prix du livre M. Christie en 1998 (catégorie 12 ans et plus) et finalement, Une gardienne pour Étienne (illustrations Anne Villeneuve) le prix Christie 1999 (catégorie 0-7 ans). Quant à L’Homme aux oiseaux, il a reçu une mention d’honneur du International Board of Books for Young People (IBBY) lors de sa parution. Finalement, Un cadavre stupéfiant a mérité le Grand prix du livre de la Montérégie en 2003.

Nommé Personnalité des Salons du livre en 1999, Robert Soulières a siègé durant deux ans au conseil d’administration du Salon de Montréal et à la Commission du livre et de l’édition spécialisée de la Sodec avant de devenir membre de la Commission du droit du Prêt Public (CDPP) durant cinq ans. Il siège sur le c.a. de la Fête du livre et de la lecture de Longueuil depuis dix ans..

Le reste de son temps, il le partage entre l’écriture, l’édition tout en visitant les neuf Salons régionaux du livre au Québec.


Révélations loufoques

Quel genre d’enfant étiez-vous à l’école ?
J’étais un enfant plutôt sage. J’aimais l’école et j’étais plutôt obéissant et studieux. C’est vers 17 ans que tout ça s’est détérioré un peu ha! ha!

Racontez-nous une de vos plus grosses bêtises.
J’en fais rarement… et celles que je fais, c’est préférable de ne pas les raconter.

Quel est votre meilleur souvenir de lecture ?
La lecture de Robinson Crusoë de Daniel Defoe. Ce livre a vraiment marqué mon imaginaire. Vivre seul sur une île durant des années… j’en rêve encore; mais j’aime mieux rencontrer les jeunes maintenant !

Quels sont les personnages de fiction que vous préférez ?
Gaston Lagaffe. Arsène Lupin le roi des cambrioleurs, le commissaire San Antonio, l’agent OSS 117…

Quelles sont vos sources d’inspiration ?
La vie. La mienne, celle que mes enfants ont vécu et vivent. Les médias aussi en général.La télévision et le cinéma m’influencent aussi beaucoup.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la littérature jeunesse ?
C’est vers l’âge de 20 ans. J’aimais lire et la lecture m’a amené à l’écriture. J’avais envie de faire pareil... et mieux aussi peut-être. Cela a commencé avec des poèmes qui n’étaient pas très bons, mais j’aimais écrire, inventer, c’était le principal. Je trouvais aussi qu’écrire ça pouvait être un élément de séduction auprès des filles… mais je crois qu’une bonne vieille auto peut mieux faire l’affaire.

Révélez-nous un détail intéressant qu’aucun journaliste ne connaît !
Avant de m’asseoir pour écrire, je tourne en rond, je fais du ménage, n’importe quoi pour retarder le moment d’écrire la première page. Ça peut durer quelques jours, ensuite, je me lance, la glace est brisée et tout va.

Que souhaitez-vous dire à vos lecteurs ?
Continuez à me lire ha! ha! Leur dire aussi qu’avec un livre on n’est jamais seul même si ça fait cliché. Leur dire que si on n’aime pas lire, c’est correct aussi, mais qu’ils passent à côté d’une chose merveilleuse. On a tous un livre qui nous attend quelque part… il suffit de le trouver, de le chercher et parfois, c’est lui qui nous trouve !

Une petite question hors sujet pour terminer : quel est votre plat préféré ?
La bavette à l’échalote, avec des frites allumettes; irrésistible. J’en ai mangé à Paris, à Bologne, à Londres (ça paraît bien dans la conversation , hum!) et à Montréal, mais la meilleure est à deux pas de chez moi au restaurant Les cigales à St-Lambert.


Bibliographie

 
Livres publiés sous la marque DOMINIQUE ET COMPAGNIE
Un amour de grenouille
 


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