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Louise Catherine Bergeron |
Révélations loufoquesQuel genre d’enfant étiez-vous à l’école ?
Plutôt timide, réservée, terriblement gênée (je tremblais de la tête lorsqu’un garçon me parlait)
Racontez-nous une de vos plus grosses bêtises.
Je ne me rappelle pas de bêtises mais des coups pendables, ça oui.
Quel est votre meilleur souvenir de lecture ?
À mon 18e anniversaire, un ami d’une amie m’a offert Bilbo le hobbit de JRR Tolkien. Dès la première page je me suis sentie projetée dans un univers qui m’a complètement absorbée. J’en suis ressortie à la dernière page, toute ébouriffée et avec un rêve secret : celui de partir à la recherche des hobbits.
Quels sont les personnages de fiction que vous préférez ?
Tous les personnages dans les Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Lisbeth Salander dans Millenium, Lestat le vampire ainsi que les sorcières des romans d’Anne Rice et surtout Miss Marple, à qui je veux ressembler quand je serai vieille. Et d’autres aussi.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Nombre de sources sont indéfinissables. Mais pour celles que je reconnais, l’inspiration peut surgir des couleurs, des mots, de la musique, de certaines personnes que je rencontre au hasard, de l’automne, des textes, et immanquablement, des expositions de tableaux que je vais voir à l’occasion.
Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous consacrer à la littérature jeunesse ?
D’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours voulu illustrer des livres pour enfants mais j’ai dû faire un très grand détour avant d’y arriver. Pour gagner ma vie, j’ai travaillé comme gestionnaire dans un bureau. Je soupirais d’envie chaque fois que je feuilletais des albums illustrés ou même les rubriques illustrées dans les magazines. Et je dessinais toujours. J’avais la chance de faire de petits contrats d’illustration, ce qui me réjouissait beaucoup. En 1999, j’ai commencé ma carrière d’artiste à temps plein et c’est en 2007, que j’ai joint l’Association des illustrateurs et illustratrices du Québec. Ce dont je me félicite encore. Depuis, j’ai eu le bonheur de collaborer avec différents magazines et plusieurs maisons d’édition.
Quand, où et comment travaillez-vous ?
À cette question, je devrais ajouter avec qui je travaille car il y a toujours un minou proche. À 9h, chaque matin de la semaine, je m’installe à l’ ordi pour répondre à mes courriels. Là, c’est sur l’imprimante que mon chat Jardinier aime se coucher. Puis je monte m’asseoir à ma table à dessin, dans mon petit atelier. À ma gauche, à la fenêtre, Picolo sommeille, couché sur le dos, pattes en l’air, dans un gros panier. C’est impossible de ne pas interrompre mon travail souvent juste pour le regarder. Quand je suis nerveuse, comme lorsque je dois passer du noir et blanc à la couleur, je me lève souvent et me dirige vers la cuisine, pour ouvrir la porte du frigo, ou me faire du thé.
Révélez-nous un détail intéressant qu’aucun journaliste ne connaît !
À tous les jours, je dis MERCI! pour la chance que j’aie de pratiquer ce fabuleux métier que j’aime.
Que souhaitez-vous dire à vos lecteurs ?
Rêvez! Tous les rêves se réalisent. Alors, rêvez!
Une petite question hors sujet pour terminer : quel est votre plat préféré ?
Puisque nous sommes à la fin de l’été, et que le nature est abondante et généreuse : une grosse salade de tomates fraîches coupées en dés, agrémentées de fines herbes fraîches et arrosées d’huile d’olive et de vinaigre balsamique. Je l’accompagne de boulettes de chèvre aux piments et de gros pain de campagne à la croûte farinée. Comme dessert, une tarte toute simple aux prunes servie tiède avec une boule de crème glacée. Une autre saison, un autre délice.
BibliographieLivres publiés chez Dominique et Compagnie
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